Présentation
J’ai longtemps suivi les règles que nous impose la société de mes études à ma carrière.
Mon bac littéraire en poche, je me lançait dans mes études de droits. Un choix bien personnel puisque, d’aussi loin que je me rappelle j’avais toujours voulu étudier le droit pour aider les autres. Ambition honorable dirons certains. Malheureusement, j’ai vite réalisé que je ne me sentais pas à ma place. J’étais perdue parmi des centaines d’étudiants. Mes professeurs? Des élitistes qui créaient une compétition mal saine entre les étudiants et qui pensaient que les juristes sont supérieurs au reste de du monde (envolé mes idéaux).
Très vite, je m’aperçoit que les règles que l’on m’impose, le stresse et le manque d’ouverture d’esprit de ce milieu étouffe peu à peu ma créativité et que je m’efface avec elle. Je suis prise au piège. Je voudrais arrêter, mais je n’ai aucun autre projet. Tout le monde me pousse à « ne pas abandonner ». « Ne pas abandonné », le bouton clé à l’origine de bien des maux dans ma vie. Comme si choisir de faire autre chose était abandonner. Je pensais alors que persister était une une preuve de courage. Des années plus tard, je m’aperçoit qu’il n’en était rien.
A vingt ans stressées, à bout, je commence à avoir des crises d’angoisse. Je ne comprends pas à ce moment là que j’ai un problème psychologique. Je suis persuadée d’être malade. J’ai des vertiges, des palpitations, la nausée permanente, je meurs de faims, mais je ne peux rien manger sans être malade. Je me décide alors à voir mon médecin, elle détecte aussitôt un ulcère… Un ulcère ? A vingt ans ? Je n’en revenais pas. Elle me donne de quoi soigner l’ulcère et puisque j’ai des crises d’angoisse… Des anxiolytiques. Autant vous dire que je n’étais pas au ravi de devoir prendre des médicaments. J’avais enfin réalisé que mon problème était psychologique. Je m’inquiétais maintenant du fait que la première solution fût médicamenteuse plutôt qu’un suivi professionnel. Pour être honnête, je n’ai pas poursuivi le traitement longtemps, juste le temps de plus être malade en permanence.
Je me suis alors de moi-même tournée vers un spécialiste. Nouvel échec! Je suis venue trouver de l’aide mais après seulement trois séances, elle a décidé décider d’arrêter. Mes réponses à ses questions ne lui permettent pas de mettre le doigt sur mon problème. Cela signifiait que je n’étais pas prête à parler selon elle. Surprenant! Suite à ce nouvel échec, j’ai décidé de m’aider moi-même puisque personne d’autre ne semblait prêt à le faire.
Je me suis alors énormément remise en question sur mes choix, ma vie, mes relations. J’ai donc décider de me recentrer sur moi-même. Je me suis alors plongée dans le développement personnel et les plantes. J’ai testé de nombreuses méthodes de développement personnel mais je manquais alors souvent de discipline. J’allai rarement au bout des méthodes que j’étudiais ou encore certaines méthode ne me convenaient pas. Grâce au développement personnel, j’ai tout de même appris à me connaître davantage. Je m’écoute plus et mieux et je me suis découvert des passions comme le jardinage.
J’ai beaucoup expérimenté avec les plantes au fil des années. AU début, je me suis tourné vers les plantes pour aller mieux. D’après de nombreuses études scientifiques, celles-ci sont bénéfiques pour la santé. En effet, elle purifie l’air que nous respirons, absorbe les toxines émissent par nos meubles, peintures, etc. Leur couleur verte favorise également la relaxation. Tout ceci est vrai et scientifiquement prouvé.
Ce que je ne savais pas, c’est que les plantes permettent de réduire le stresse d’autres manières. En effet, prendre soin de ses plantes, les arroser, mettre ses doigts dans la terre pour vérifier l’humidité ou pour rempoter ses fleurs peut vous procurer un sensation de bien-être et de relaxation incomparable. Nous prônons la pratique de la méditation, de la pleine conscience. Prendre soin de mes plante m’apporte la même paix intérieur.
J’ai toujours vécu à la campagne quand j’étais jeune. J’avais un jardin au milieu des prés. Je prenais les sentiers battus pour aller sur berge du lac près de ma maison familiale… Le calme et la sérénité absolue. Bien sûr, à l’époque, je ne réalisais pas que la paix et le bien-être que je ressentais me venaient de la Nature environnante. Je prenais tout cela pour acquis.
Il y a quatre ans, j’ai pris mon envole pour l’Angleterre et la belle ville de Londres. Bien que Londres soient doté des plus beaux parcs et jardins que j’ai pu voir, la nature me manque. Je regarde par la fenêtre de notre petite appartement londonien et je ne vois que trois arbres, tristes et fatigués, les pieds dans le bêton… Heureusement, mon appartement et doté d’une de ces magnifiques fenêtres victoriennes exposé plein sud. Celle-ci offre assez de lumière pour que je puisse y faire pousser une véritable jungle urbaine (au grand désarroi de mon fiancé). J’en suis extrêmement reconnaissante.
Ce blog a pour but de partager avec vous le bonheur d’avoir un jardin d’intérieur. De vous faire découvrir les quelques astuces que j’ai pu apprendre ses huit dernières années (et celles que j’apprends encore aujourd’hui). Je ne suis pas jardinier de formation et je n’ai pas de certification dans l’entretien des plantes. Ce que je sais je l’ai appris dans le jardin familiale, de proches, de livres et de magazines, mais aussi et surtout, de mes propres erreurs de débutants. Mon jardin d’intérieur est imparfait, comme moi, mais il me permet d’avoir une vie plus douce, plus saine et plus équilibrée.
C’est dans cette optique que j’ai décidé de me lancer un nouveau défi : Créer un potager d’intérieur pour y faire pousser quelque fruits et légumes. Il s’agit d’une expérience, mais je veux la partager avec vous. J’espère pouvoir très vite faire pousser dans ma cuisine de délicieux légumes pour réduire au maximum notre recours aux supermarchés et surtout avoir tout à porter de main. Et la cerise sur le gâteau, nous pourrons suivre la production de ce qui arrive dans nos assiettes comme dans le potager de mon enfance et tout cela au fil des saisons!